Les Pépins

Les Pépins, un collectif qui réunit art et artisanat

Cette belle vente des Pépins est un rare trésor où art et artisanat cohabitent sans frontière.

C’est chose rare en France où est installée depuis longtemps une séparation entre les artisan-es et les artistes. Comme si maîtriser une technique, un savoir-faire, empêchait d’avoir une approche artistique et singulière. Comme si un-e artiste n’était pas en lien avec la matière, comme si les mains qui travaillent et qui cherchent n’appartenaient pas à l’un-e comme à l’autre, comme si la répétition d’un geste, le fait de chercher à repousser sans cesse les limites de ce qu’il-elles ont entre les mains, idée ou matière, étaient réservé à un domaine ou à l’autre.

Une sélection sans démarcation

Ce souhait profond de tout mélanger me ressemble, ressemble à ce que je fais. Je suis créatrice de foulards en soie, mais j’ai également un travail artistique (collage, dessin, peinture, sculpture,…) et souvent cet « éclatement » perturbe.

Cette frontière mouvante entre une activité et l’autre, si différentes en apparence, est la zone où je me sens bien, celle qui est cohérente pour moi et où tout est lié. J’aime l’idée qu’un tableau puisse descendre de ses cimaises pour se fondre dans des objets plus intimes, comme des foulards, voire plus quotidiens, comme des pochettes pour tout transporter ou des coussins pour habiller un canapé.

C’est donc avec une grande joie que j’ai répondu à l’invitation du collectif des Pépins !

Des conditions inhabituelles

À l’heure où j’écris ce billet, beaucoup d’incertitudes encore sur la possible tenue physique de ce salon. Mais nous avons envisagé des solutions pour y pallier. Parmi celles-ci, une expo virtuelle et une vente en ligne qui se déroulera sur la page Instagram des Pépins.

C’est également par ce biais que vous pouvez dès à présent découvrir chacun-e des 17 exposant-es venu-es de toute la France et qui forment ce collectif cette année.

Exposition LES PÉPINS

du 8 au 13 décembre – 17 artistes et artinan-es – Espace Beaurepaire Paris 10 – Instagram

Un nouveau Foulard : Montagne

Dessin original du foulard MONTAGNE de Céline Dominiak

MONTAGNE est le quatrième pan de la collection LES PARADIS PERDUS

Ce nouveau foulard vient compléter et clore la collection qui comprend déjà 3 modèles :

Trois foulards de la collection Paradis perdus de Céline Dominiak

Comme les modèles Vallée, Chemin et Rivière, le modèle Montagne sera imprimé sur du twill de soie 
en 90 x 90 cm, les premiers essais d’impression sont en cours.

J’organise une souscription à l’occasion de la production de ce nouveau foulard.

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Portes ouvertes de l’atelier Byzance

 
En ce printemps particulier, nous avons décidé de maintenir nos traditionnelles portes ouvertes !

Parmi tous les bonnes raisons qui nous ont motivées, LA raison essentielle est que nous voulons conserver ce lien avec vous, lien que nous entretenons depuis de nombreuses années.

Pour vous, les portes ouvertes sont des occasions uniques de rencontrer des artistes, de découvrir leurs façons de travailler et leurs univers. C’est aussi l’occasion d’acquérir une création pour laquelle vous avez eu un coup de cœur, ou de trouver le cadeau que vous cherchiez.

Pour nous artistes, c’est l’occasion de montrer à la lumière ce que nous faisons le reste de l’année dans nos ateliers respectifs, de confronter nos projets et nos œuvres à votre regard. Nous avons besoin de cette visibilité : vos retours, vos commentaires, vos compliments, vos soutiens sont nos moteurs, cela nous permet d’avancer et de progresser, de gagner notre vie également.

Depuis 9 ans que l’atelier ouvre ses portes, nous avons eu la preuve que ces échanges sont précieux de part et d’autre – d’autant plus précieux que nous en avons été privé.es plusieurs semaines cette année. Nous espérons que vous serez nombreux-ses à venir partager avec nous ces moments conviviaux, amicaux et festifs !

Cette année je vous réserve des surprises… sur textile et sur papier

Déesse de la combativité
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Création et confinement

Tableau en cours de réalisation représentant des sommets enneigés

Concilier création et confinement, un équilibre à trouver

Depuis le 16 mars, la France est figée dans le confinement, est-ce une conjoncture que l’on peut concilier avec  la création ? La Team Petit Paris interroge ses adhérents pour savoir comment ces derniers se sont adaptés à cette situation exceptionnelle que nous vivons. Voici mes réponses aux trois questions posées ( par ailleurs  j’y dévoile un prochain projet ) :

  • Comment as-tu adapté ton activité de créateur au confinement ?

J’ai continué à venir tous les jours à l’atelier mais depuis le confinement j’y travaille seule alors que nous y sommes trois d’habitude. J’ai la grande chance de pouvoir continuer à avancer et à créer malgré cette situation très difficile.

Mon temps de travail personnel était rythmé par des rencontres régulières avec des ami-es artistes, pour échanger sur nos projets ou pour aller dessiner ensemble. Ces rencontres se font à présent via l’écran. Ce n’est pas parfait mais c’était très important pour moi de conserver ces rendez-vous.D’habitude, je pars souvent travailler à la montagne pendant le mois d’avril, pour m’isoler et être au cœur de la nature. Cette année forcément je suis restée à Paris. J’ai quand même lancé la réalisation d’un tableau à la gouache, un paysage de sommets enneigés, cette fois entièrement fait d’imagination puisque je ne peux m’aider d’aucune vue ou inspiration sur place. C’est ma respiration, ma bouffée d’air pur ! Ce sera le 4ème et dernier foulard de la collection Paradis Perdus, il sortira cet hiver.

  • Qu’est-ce qui te manque le plus ?

Au quotidien principalement deux choses : la vie sociale et la liberté d’aller et venir comme on veut.

Par vie sociale, j’entends de vraies rencontres en chair et en os. Bien sûr on a la vidéo et le téléphone pour rester en contact avec nos proches, mais dans ce type de contexte, on a la confirmation de ce que l’on savait déjà : rien ne remplace les échanges avec les personnes « en vrai ». Ils créent un tissu humain qui est indispensable à notre fonctionnement, sans cela la vie perd de son sel.

Question déplacement, devoir rester dans un périmètre réduit m’a ôté toute envie de faire du vélo, qui est mon moyen de déplacement urbain préféré. Vivement la réouverture des boutiques, des galeries et et des musées…

La nature, les grands espaces me manquent également.

Ne plus pouvoir décider de ses sorties ou de ses rencontres, c’est aussi perdre cette part d’incertitude et d’aventure que contient la vie. Cet imprévu parfois inconfortable mais si précieux que je chéris et qu’il me tarde de retrouver.

  • Quelle leçon penses-tu retenir de cette expérience particulière ?

A titre personnel, je ressens davantage cette expérience comme une parenthèse, une parenthèse préoccupante. D’autres expériences m’avaient déjà fait prendre conscience de la préciosité du présent et de la liberté que nous avons la chance d’avoir en France.

Je pense également aux personnes qui sont en prison, coincées dans un espace petit ou avec une grande promiscuité, avec toujours la même cour bétonnée en guise de promenade quotidienne. Eux n’ont d’autre espoir que la fin de leur peine.

De façon plus large, cette expérience nous a montré les limites de la délocalisation. J’espère que nous saurons en tirer une leçon collective en nous tournant davantage vers une consommation raisonnable et raisonnée. Soutenons nos producteurs locaux, protégeons la culture qui nous a tant tenu compagnie pendant le confinement, et consolidons notre système de santé.

Pour découvrir comment d’autres créat-trices-eurs allient création et confinement, c’est ICI.

Ouverture de l’atelier de Marie Sochor : un évènement 3 cacahuètes*

Collage #43 de Céline Dominiak sur photographie anonyme. groupe de skieurs en contrejour dont les traces se prolongent avec des tiges de fleurs séchées.

J’exposerai une sélection d’œuvres sur photographies anonymes et cartes postales

lors de l’ouverture de l’atelier de Marie Sochor

les 29 février & 1er mars.

 

Je serai présente les deux jours et j’espère avoir le plaisir de vous y retrouver.

 

Avec Auguste Legrand, Marie-Amélie Porcher, Anne Grezes, Marie Sochor, les éditions du bas parleur & les éditions Re:Voir Vidéo.

Œuvres de Marie Sochor; Auguste Legrand, Marie-Amélie Porcher et les éditions du bas parleur

 

* Les cacahuètes sont l’élément choisi par Auguste Legrand pour évaluer les buffets de vernissages d’expositions

 

Samedi 29 février & dimanche 1er mars

14h à 19h

Atelier de Marie Sochor

134 boulevard Berthier Paris 17ème

Interphone Sochor – 7ème étage

Métro : Pereire

L’année 2019 touche à sa fin

Mon équipe herculéenne et moi-même nous associons pour vous souhaiter de très belles fêtes de fin d’année ainsi qu’un joyeux Noël !

Nous prenons quelques jours de vacances et espérons vous retrouver au top de votre forme l’année prochaine !

 

 

 

La Manufacture des Pépins

Je suis très heureuse cette année de faire partie du collectif Les Pépins, petites manufactures.

J’exposerai en compagnie de 16 artistes et artisan.ne.s de talent : sérigraphie textile, céramique, luminaires, gravure, foulards et accessoires de mode, bijoux, broderie, sculpture, maroquinerie, chapeaux et illustrations, de quoi trouver votre bonheur et celui de vos proches. Au plaisir de vous y retrouver !

Espace Beaurepaire – 28 rue Beaurepaire  Paris 10 – du 10 au 15 décembre 2019 – 11h-20h

La manufacture des pépins